Le journal de Labichette (janvier 2018)

Moi, comme vous le savez déjà, j’aime bien explorer les nouveaux endroits, comme tous les chats, me direz-vous, plus encore, vous répondrai-je. Alors, j’aurais pu appeler ce chapitre : "Comment ai-je ouvert la voie sud du 8^ème étage", en reprenant l'expression des alpinistes. Mais la référence au chat de gouttière dont je suis fière d'être un noble représentant  m’a semblée plus à propos et je l’ai donc choisie. Mais vous vous ferez votre propre opinion à la lecture des lignes qui suivent.

Venons-en aux faits :

L'autre jour, Mamounette est rentrée dans sa chambre et tout d’un coup, elle m'a aperçue sur la petite terrasse. Elle était toute ébaubie et a murmuré : "C’est étrange, Bichette n’était pas là tout à l’heure quand je suis descendue et je n’ai pas pu l’avoir enfermée par mégarde". Elle a d'abord cru que des ouvriers travaillant sur les terrasses avaient remis l'échelle (voir le chapitre 5 : "Adieu le Go-Lala") et que j'en avais profité pour monter au 9^ème étage, que j'étais retombée sur sa terrasse mais que j'aurais aussi pu tomber chez notre voisin ce qui aurait été plus fâcheux, a-t-elle pensé très fort. Alors elle est sortie sur la grande terrasse pour aller voir où était l'échelle.

A ce stade, il faut vous rappeler la configuration de notre domaine que je vous avais fait découvrir dans le chapitre 2 : "Notre univers" et dont je vous propose un plan actualisé.

Quand Mamounette est arrivée au bout de la grande terrasse, là où il y a l'échelle, elle a tout de suite compris. J'avais réussi à aller de la grande terrasse à la petite terrasse de sa chambre en passant par la gouttière. Et c'était vrai, car j'avais moi compris la possibilité d'un chemin par cette gouttière et j'avais de plus remarqué que je ne tomberais que d'un étage. Car, si d'aventure la gouttière n'était pas assez solide ou si je trébuchais, je me retrouverais sur le balcon du 7^ème, le fumoir préféré de JJ (cf chapitre 1 : Présentation de la famille).

Et depuis cette grande première, je passe régulièrement d'une terrasse à l'autre, tout à l'envie.

Comme d'habitude, toujours à l'affût de nouvelles photos pour notre site, notre geek préférée, Mamounette a voulu immortaliser avec son iPad ma performance. Au début, cela m'a agacée d'être traquée comme une bête sauvage alors que je suis une chatonne très policée. Et puis j'ai cédé et un jour, je l'ai attendue pour mettre en images cette voie nouvelle, comme disent encore les alpinistes.

Voyez vous même le résultat :

Aller  (ci-dessus) et retour (ci-contre).

Ce jour là, Boulégon aussi était venu me féliciter, mais je me demande s'il ne croit pas que la parabole me donne des ailes ou … du courage. Quant à Prosper, comme il n'était pas là, un moment j'ai cru qu'il avait glissé dans la descente d'eau, c'est pour cela que j'ai regardé dedans.

Non seulement, je suis très fière d'avoir ouvert cette voie et plus encore parce que ces deux benêts de Boulégon et de Prosper n'ont pas encore tenté cette aventure, mais aussi et surtout parce que c'est un endroit plutôt agréable où l'on peut même se faire des "frotti-frotta" très sympathiques.

Voilà toute l'histoire de cette nouvelle exploration et voilà venu le temps de vous dire: 

Mais moi non plus je n'ai pas changé et je préfère toujours les    

Voilà un scoop : Boulégon tente à sont tour d'utiliser la voie de la gouttière, comme vous pouvez le voir.

Mais ce que la photo ne dit pas c'est que bien avant la mi parcours,
il a fait demi-tour !

Allez savoir pourquoi ?

En attendant je reste la seule à être capable de faire cette traversée. Chapeau bas !

A suivre